Une journée aux Vaches Folks

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Qui a eu cette idée folle d'un jour inventer la vadrouille des Vaches Folks ? Quatre lieux, quatre artistes l'après-midi, suivis d'un apéro-concert gratuit puis d'un spectacle dans les règles de l'art. J'étais à Cast dans le Finistère, j'ai kiffé, je vous le raconte comme si vous y étiez. Avant toute chose, je tiens à présenter mes excuses à tous ceux qui déclareront des hémorragies oculaires devant mes photos. Appareil vieillot + soleil incroyable + des mains qui refusent de se synchroniser avec les yeux, voilà le pourquoi du comment. Maintenant nous pouvons y aller.

8 h 30

Il fait un temps de rêve, je suis dispo. Le souvenir d'une affiche dans une vitrine me titille... Après tout, au pire, je ramasserai un refus. Je décroche mon téléphone. Allô ? C'est Roger Mauguen, le chef d'orchestre des Vaches Folks. Il pose l'ambiance. Deux minutes plus tard c'est réglé. « Départ à 15 h, mais ce serait bien d'arriver avant. » J'y serai Roger, t'en fais pas.

12 h 45

Crème solaire, bouteille d'eau, appareil photo, carnet de notes, stylo, check. Pour le reste, advienne que pourra.

13 h 15

Je repère les lieux. Le barnum finit de se monter sur la place. Départ du bus, caisse centrale, espace restauration, scène mobile... Au premier coup d’œil, cette petite journée de balade ressemble furieusement à un festival qui ne dirait pas son nom. Où sont les toilettes ? Les bénévoles continuent d'arriver, s'équipent de leurs tee-shirts. J'ai le temps de siroter un petit noir au café du coin. Place de la mairie à Cast Place de la mairie à Cast

13 h 30

Accueil de la caisse centrale, je trouve Roger. Je vais embarquer pour le circuit en bus, ça roule. Mais pourquoi changer de formule ? « On organise des concerts le soir depuis presque 10 ans, on avait envie de changer de la routine, mettre un peu de piment. » Pas de blabla communicationnel. On aime, on y va, voilà. Embarquement de la petite centaine de privilégiés, destination la vadrouille des Vaches Folks. Embarquement de la petite centaine de privilégiés, destination la vadrouille des Vaches Folks.

14 h 30

Les participants arrivent, ça s'agite autour des bus. Roger vient me trouver pendant que je lézarde et me confie à Michel, l'un des conducteurs. « Tu ne me lâches pas. » Pas de souci Michel, je te suis. Ça n'a pas été trop dur de trouver des artistes qui acceptent de prendre le risque du hors-cadre ? « C'est Tété qui a tout déclenché. Quand il a dit okay, on a dit banco pour le 17 mai. On avait peur que le plus difficile soit de trouver des artistes pour aller jouer dans la nature, et puis en fait pas du tout. Ils ont tous répondu présent immédiatement. Nous ? On est un noyau dur d'une dizaine de personnes, mais pour la journée, on a du renfort. » Premier lieu, la chapelle Saint Gildas. Premier lieu, la chapelle Saint Gildas.

14 h 55

La petite centaine de privilégiés embarque. Les départs des circuits pédestres et en bus se font du même endroit. Au programme, quatre lieux, quatre artistes, quatre spectacles. En fait, sept – 77 ans c'est pour les petits joueurs. Aux Vaches Folks on fait dans le neuf mois – 90 ans. Tout trouve sa place, chaises pliantes et poussette. Un chien ? On va s'arranger. Arrivée au pied du calvaire, les Dalton Telegramme nous attendent. Arrivée au pied du calvaire, les Dalton Telegramme nous attendent.

15 h 16

Chapelle Saint Gildas, tout le monde descend. Les Dalton Telegramme nous attendent sur le calvaire derrière le bâtiment. Ils sont quatre, ils sont belges et jouent ensemble depuis 2009 : Monsieur de La Praline (Quentin Maquet, chant, guitare, ukulélé), Buddy Ribs (Rémi Rotsaert, guitare, banjo, chœurs), Marjorie, la rousse la plus sexy de la planète (Bernard Thoorens, contrebasse, chœurs) et Pipette, le flûte-à-bec-hero du groupe (Olivier Cox, percussions, chœurs + plein de trucs complètement incongrus). Les Dalton Telegramme sur le calvaire de la chapelle Saint Gildas Les Dalton Telegramme sur le calvaire de la chapelle Saint Gildas. L'eau de la fontaine située non loin de la chapelle est supposée guérir de la rage. Visiblement, ça ne prend pas sur l'humour. En même temps, une petite voix me susurre que ça ne carbure pas à la flotte par ici. C'est plutôt rock'n chanson à texte version rencontre homme-femme, le choc des titans. Il y a des bouts de New Orleans dedans, le tout est hyper bien écrit, musicalement parfaitement rodé et à découvrir sur toutes les plateformes en ligne dignes de ce nom. Nous aurons droit également à un pot-pourri, un mashup, que dis-je, un medley de la grande chanson française des années nonantes, gare à l'émotion (© Quentin Maquet) avec Hey oh de Tragédie et Femme like U de K-maro. C'est à peu près aussi abusé que Ma Benz' de NTM repris par Brigitte. Viteuf' entre le retour de la vadrouille et l'apéro concert, je tope Monsieur de La Praline et Pipette au détour d'une partie de cartes. Il ne manque qu'un pianiste à chapeau melon et des girls dansant le cancan en arrière plan. Ça vous a plu de venir jouer dans la campagne bretonne ? Monsieur de La Praline. Pour le moment c'est une belle mise en bouche oui. Nous sommes friands des endroits décalés. C'est très agréable. Si vous deviez donner envie de vous découvrir à ceux qui ne vous connaissent pas, vous diriez quoi ? Nous sommes le groupe qu'il faut pour les gens qui prennent plaisir aux histoires, à la BD et au western. Vous avez sorti récemment un six titres, vous pouvez nous en parler un peu ? Oui, c'est plutôt un EP, il est sorti il y a deux semaines. Pipette. En fait il faut expliquer que c'est une trilogie. Le but, c'est raconter une histoire en trois volets, comme le ferait une BD. C'est un western. Le premier épisode, La Cavale est sorti en octobre 2013. Le deuxième, La Planque vient d'arriver. Le troisième est à venir pour octobre prochain. Il y aura sans doute un album disponible en France en fin d'année. Retrouvez les Dalton Telegramme sur leur site et leur page Facebook. >> Page suivante : de 16 h 04 à 18 h 03 avec The Odd Bods, Kittiwakes et Juanito Fuentes << Page précédente : de 8 h 30 à 15 h 16 avec les Dalton Telegramme

16 h 04

Nous décollons de la chapelle tandis que le groupe de marcheurs nous quitte pour suivre sa propre route. Une petite frayeur, les bus ne sont pas carrossés pour les chemins de terre. Michel nous sort de là d'une main de maître et ça passe moyennant une petite bosse. Un détour au bourg pour attraper d'éventuels retardataires, et c'est reparti. Carrière DU Hinger - La Déviation Site n°2, les carrières du Hinger avec The Odd bods

16 h 30

Paf la claque. Nous sommes sur le front de taille des carrières du Hinger, dans le cratère creusé par 50 années d'exploitation. "Du grès armoricain" nous explique Laurent Kerryel, venu nous accueillir. C'est une roche sédimentaire ayant subit l'influence du volcanisme qui a donné naissance au massif Armoricain durant l'ère primaire il y a 200 à 500 millions d'années... Oui, bon, d'accord, je reviens à la musique. C'est au tour de The Odd bods, Yann et Ludo. Rayures et zébrures en avant, ils viennent de Lesneven. C'est parti pour un rock-électro très années 1980. Le public s'égaye dans l'arène minérale ou se réfugie à l'ombre du bulldozer. Décalage quand tu me tiens. The Odd bods qui jouent au niveau du front de taille des carrières di Hinger à Cast dans le cadre des Vaches Folks. The Odd bods qui jouent au niveau du front de taille des carrières di Hinger à Cast dans le cadre des Vaches Folks. Alors, vos impressions ? Yann. C'est marrant comme lieu. Ludo. Très impressionnant. Yann. Normalement on joue plutôt dans des cafés-concert ciblés rock et pour un public qui nous ressemble plus. Là il y avait tous les âges. C'est une super expérience. Ludo. Oui et normalement on joue aussi beaucoup plus fort (rires). On est plutôt Talking Feads, Dévo... Vous avez de l'actu en ce moment ? Yann. Oui, on sortira notre deuxième album après l'été et on cherche quelques dates pour la rentrée. Ludo. On a aussi une session live dont on aimerait faire quelque chose, c'est en projet. Retrouvez The Odd bods sur Facebook (mh, faudrait voir de vous occuper de la page les gars !) et Bandcamp.

17 h 10

Après une session réhydratation, c'est le départ de la carrière. Dans le bus, notre hôte, Laurent Kerryel explique. « Nous appartenons au groupe Colas, mais nous sommes très autonomes, c'est pour cela que nous avons eu la liberté d'ouvrir le site pour les Vaches Folks. On s'est vraiment fait plaisir même s'il y a des contraintes de sécurité. Le temps était avec nous aujourd'hui, mais nous avions un plan de repli, dans le hagar. » Michel, notre chauffeur attitré, complète. « Oui, on avait une alternative pour tous les sites. » Un talus, les Kittiwakes, un public qui aime leur jolie pop bucolique. Un talus, les Kittiwakes, un public qui aime leur jolie pop bucolique.

17 h 28

Arrivée sur le site du Menez Poulig. Il s'agit d'un jardin campagnard, prêté aux Vaches Folks par le fils de l'ancien propriétaire décédé récemment. Là-bas nous attendent les Kittiwake, juchés sur un talus faisant office de scène. C'est l'année du bac pour tous les membres du trio. Ça ne les empêche pas de venir se prêter au jeu pour les Vaches Folks. Pas simple, mais les trois étudiants en musique, Léna, Laurine et Charlie, pourtant débordants de timidité, s'en sortent très honorablement. Ils nous interprètent une jolie pop douce, parfaitement assortie au contexte bucolique, à une, deux ou trois guitares. Ce n'est pas leur baptême des Vaches Folks. Michel me glisse au creux de l'oreille qu'ils s'y sont déjà produits pour des premières parties et que Léna y a notamment « assuré comme une bête malgré la panne d'électricité ». Plus tard pour l'apéro-concert, je comprends mieux. Léna, qui m'avait semblée la plus réservée du trio, sort du bois. L'heure de passage est pourtant probablement la plus ingrate qui puisse être. Les participants de l'après midi se restaurent ou rentrent chez eux, le public du soir n'est pas encore arrivé. Pourtant les Kittiwake acceptent de bonne grâce de s'y coller après des balances éclair. Les morceaux du trio, sans doute plus à l'aise dans un environnement conventionnel, gagnent en caractère et en nuance. Mon seul regret ? Qu'ils aient plié bagage avant que je puisse aller à leur rencontre. Ils ne sont visiblement pas du genre à zoner. Ce sera donc pour une prochaine fois. Tout sur les Kittiwake sur info-groupe.com.

17 h 50

Départ du site du Menez Poulig. Ah, une voiture garée devant le bus au moment où nous embarquons se range sur le côté puis redémarre sitôt que nous sommes passés. Ils nous suivent. C'est bien ça, le circuit a gagné des passagers clandestins. Le chauffeur leur lance un regard noir. Frustration, quand tu nous tiens. Respire Michel, et réjouis-toi, au contraire. C'est la rançon du succès. Juanito Fuentes et Akli dans les champs de la ferme du Kernir pour les Vaches Folks Juanito Fuentes et Akli dans les champs de la ferme du Kernir pour les Vaches Folks

18 h 03

Juanito Fuentes nous accueille dans un champ de la ferme de Kernir au son du Buena Vista Social Club. Et comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, il est accompagné d'Akli.

♫ ♪ De alto cedro voy para marcané ♫ ♪

♫ ♪ Luego a cuelto voy para mayari ♫ ♪

C'est tout confort. La partie du champ dans laquelle le public se trouve a été fermée depuis un moment. Nous pouvons nous asseoir sans crainte, à deux pas des vaches mélomanes de la ferme de Kernir. Non, je ne plaisante pas. Et elles savent ce qui leur plaît ou pas. Je vous JURE qu'elles ont adoré Hasta Siempre, serrées les unes contre les autres, se tenant au plus près des musiciens. Et je vous promets qu'elles se sont barrées pour Hey Joe avant de revenir pour Historia De Un Amor. Le duo ne nous interprète quasiment que des reprises. Je comprendrai pourquoi un peu plus tard, lorsque je les attraperai devant le stand du luthier, une fois revenus sur la place. Les vaches kiffent leur race (probablement des Holstein !) Les vaches kiffent leur race (probablement des Holstein !) Vous avez choisi de n'interpréter quasiment que des reprises, une raison particulière ? Juan. Oui, effectivement, à l'exception de Maman, qui est une création d'Akli. C'est parce que c'était la première fois que nous jouions ensembles. Nous devons étoffer le répertoire. Sans rire ? Visiblement si, mon étonnement les fait rire. Pourtant c'est un fait, c'était la première de leur duo. L'un comme l'autre sont de toute évidence des routards chevronnés. Ils grattent et chantent comme ils respirent, ça passe tout seul. Bon, alors, quelles sont les impressions ? Juan et Akli. Ça nous a beaucoup plu. Juan. Ça donne des idées, envie d'aller plus loin. À la base, vous êtes plutôt quel style ? Juan. Moi c'est flamenco et salsa. Akli. Moi c'est blues. Juan. Et donc maintenant c'est mexicain blues. Pour le nom, on va rester sur la première inspiration, il faut toujours garder la première inspiration. Et donc, ça donne quoi ? Akli. Éduardo et Pedro King. Longue vie à Éduardo et Pedro King (avec un K s'il vous plaît !) Aucun morceau à donner en lien, forcément, c'était leur première. Jusqu'à ce qu'ils commencent à tourner ensembles, les vadrouilleurs des Vaches Folks resteront les seuls privilégiés à les avoir entendu. Tous remontent dans le bus pour le retour vers la place du village. L'après-midi fut magnifique, sous un soleil radieux. >> Page suivante : de 18 h 25 à 0 h 10 avec Colin Chloé et Tété >> Page suivante : de 16 h 04 à 18 h 03 avec The Odd Bods, Kittiwakes et Juanito Fuentes

18 h 25

Nous arrivons à bon port pour les balances des Kittiwake, tandis que la salle polyvalente résonne des essais sons pour la soirée avec Colin Chloé puis Tété. Il est temps de se rafraîchir un peu les idées. Peu à peu la place se remplit pour l'apéro-concert. Buvette et espace restauration, mais que voilà une excellentissime idée. Les bénévoles s'improvisent serveurs ou cuisiniers, dans le sourire et la bonne humeur. Un festival qui ne dirait pas son nom  - La Déviation

18 h 45

Les Kittiwake commencent à jouer. L'escalier devant la bibliothèque devient gradin pour tous ceux qui ont envie de profiter du spectacle. Les Dalton Telegramme reprennent le flambeau de l'apéro-concert gratuit des Vaches Folks. Les Dalton Telegramme reprennent le flambeau de l'apéro-concert gratuit des Vaches Folks.

19 h 45

Dalton Telegramme reprend le flambeau. Ah non, les balances. Le groupe se cale à peu près puis se lance pour une heure de concert. Le banjo paie la note des essais sons trop rapides, au grand désespoir du désormais fameux Buddy Ribs. Il tient pourtant le choc. Les mêmes ingrédients sont là, en plus rock. La scène mobile rebondit de toute sa structure sous les assauts des quatre lascars. Je pousse un soupir de soulagement pour elle lorsqu'ils descendent jouer directement dans le public. Pipette déploie toute l'ampleur de son talent de soliste à la flûte à bec. Pas bégueule pour un sou, il régale même l'assistance d'un rappel qui restera gravé à jamais dans les tablettes des Vaches Folks.

21 h

Il est temps, Colin Chloé se prépare à jouer. La migration vers la salle s'organise, le concert est quasi complet. Pourtant la place reste bien garnie. Il fait beau, la bière (à consommer avec modération !) est fraîche, les gamins cavalent, les adultes papotent. Rien ne presse pour eux de s'en aller. L'espace restauration aura tout le temps de fermer plus tard. Colin Chloé. Le Brestois tourne en Bretagne depuis une vingtaine d'année. Il a sorti la version physique de son deuxième album solo Au ciel le 7 avril dernier sur un label indépendant canadien, Hasta Luego Recordings. Le bouclage financier final s'est fait grâce à un site participatif, Kisskissbankbank. 139 % de l'objectif rempli en 50 jours, on a vu plus sale. Colin Chloe - Vaches Folks  - La Déviation Ultra littéraire, Colin Chloé propose un rock minéral et glacé en dépit d'un timbre de voix qui louche parfois vers Bashung. Pas évident à assumer quand on assure la première partie de Tété, le gars le plus sympa et chaleureux de la planète. Il l'a pourtant fait, la tête haute, impeccable d'un bout à l'autre.

22 h 28

It's Tété time. Il est à l'heure, et il est content. Tiens, qu'est-ce donc ce petit bidule au bout de sa guitare ? Je soupçonne une caméra, ce qui sera confirmé bien plus tard quand il nous invitera à faire coucou tous en chœur. Rendez-vous dans deux semaines pour savoir ce qu'il nous prépare. Quoi qu'il en soit, il a bien choisi son soir pour filmer. La salle commence par de l'enthousiasme et finira chaude comme une baraque à frites en plein cagnard. Tété sur scène aux Vaches Folks Tété sur scène aux Vaches Folks On commence donc gentiment par De Ce Côté-Ci Du Bonheur, Fils De Cham, Ritournelle, Nu Là-Bas, la chemise tombe. On entre dans le sérieux. Et là je dois avouer ne pas connaître la discographie de Tété sur le bout des doigts. Je ne sais plus quels sont ses morceaux, les reprises, les essais qu'il tente ce soir. Dans tous les cas, c'est excellent. Une bête de scène. Et la salle répond, elle se met à chanter. Pas juste la poignée d’aficionados inconditionnels devant la scène, non. Un de ces chants de foule qui vient de loin. Rappel il y aura, bien sûr. Le monsieur ne se fait pas prier. Il revient pour encore cinq à six morceau,x donc une reprise de I Love Rock'N Roll de Johann Jett & The Blackhearts étonnante. Tété met le feu aux Vaches Folks. Tété met le feu aux Vaches Folks. On se croirait à un match de foot un soir de finale, il ne manque que les fumigènes. Et ça scande « merci Tété » entre les morceaux. Pas moins pour réclamer un autre rappel que par crainte que cela s'arrête. Tété est lancé et n'a visiblement pas envie de partir en courant. C'est juste pour le plaisir. C'est officiel, entre Tété et les Vaches Folks, c'est une histoire d'amour.

0 h 10

Là finit mon compte rendu. Ce fut une journée superbe, dans tous les sens du terme. Les Vaches Folks version vadrouille, c'est une sacrée idée, puisse-t-elle être reconduite avec autant de bonheur. << Page précédente : de 16 h 04 à 18 h 03 avec The Odd Bods, Kittiwakes et Juanito Fuentes